Chapitre 4 - Mission Prometheus

Chapitre 4 – Mission Prometheus

– Ran ?? Que fais-tu ici ? Exclama Shinichi.

– Je suis juste venue aux toilettes et… Mais attends, c’est toi qui me doit des explications ! Tu apparais comme ça sans prévenir et tu essayes même de te cacher de moi ? Braya Ran.

– Shh… Parle moins fort ! Je t’expliquerai tout après les cours, d’accord ? Je crois que tu devrais retourner en classe avant que le prof ne se doute de quelque chose.

Ran le regardait, les larmes aux yeux.

– Ne t’en fais pas Ran cette fois je ne partirais plus, rassura Shinichi. “ Je t’attendrais à la sortie. ”

– Promets-le-moi. Promets-moi que tu ne disparaîtras pas comme tu le fais à chaque fois !

Shinichi pris la main de Ran entre les siennes et la regarda dans les yeux.

– Je te le promets.

Ran acquiesça en séchant ses larmes, sourire au visage. Elle regarda Shinichi s’éloigner et disparaitre au fond du couloir. Quand Ran se retourna et parti en direction de la salle de classe, Kudo se sentit plus soulagé. Je me suis mis dans de beaux draps. Il détourna son regard sur la porte du bureau de Mahomi. Elle n’est pas encore sortie de là, heureusement. Il décida de s’asseoir pendant qu’il attendait qu’elle en ressorte. Il pourrait bien devoir patienter durant des heures.

Il n’eut pas à attendre bien longtemps, tout de même. Mahomi sortit du bureau quelques minutes plus tard, mallette en main. Elle va probablement s’en aller.

Shinichi la suivit jusqu’à la cour. Il sortir son téléphone et appela Haibara.

– Alors, tu as fini le shopping ? Notre cible s’apprête à sortir, dit Shinichi.

– Bien, j’arrive tout de suite, répondit Haibara, visiblement ennuyée que sa journée de shopping se termine si tôt.

Ils se retrouvèrent à l’entrée du lycée. La “ Prof “ venait juste de sortir.

– Ok, suivons-la.

Une autre longue filature s’en suivi. Shinichi ne voulait pas alarmé Haibara sur ce qu’il avait entendu plus tôt. Il n’était même pas sûr qu’elle veuille vraiment faire assassiner quelqu’un. Peut-être qu’elle parlait juste à un dératiseur qui faisait mal son boulot.

– À quoi penses-tu, Kudo ? Tu me parais bien distrait, remarqua Haibara.

– Non, rien. J’essaye juste d’élaborer un plan pour pouvoir nous glissé dans son appartement sans qu’elle le sache.

– Et bien… On pourrait très bien rentrer para la porte de devant, dit Haibara, sourire au coin.

– Que veux-tu dire ?

– On n’a qu’à se faire inviter et pendant que tu la distraies, je prétendrais aller aux toilettes pour lui piquer les documents en douce.

– Et quelle histoire vais-je bien pouvoir lui raconter ? “ Bonjour madame, je vous ai suivi depuis la station de bus pour vous dire que j’adore votre parfum ! Voulez-vous bavarder avec moi autour d’une bonne tasse de thé ? “, dit Kudo d’un ton sarcastique. “ Elle irait plutôt appeler la police pour leur prévenir qu’un malade mental s’est égaré dans les rues. ”

– Ça ce n’est pas mon problème et débrouille-toi pour trouver une histoire qui tienne debout, et vite. Elle vient d’arriver chez elle, Haibara pointa la maison du doigt.

– Tu sais que tu parais bien plus petite maintenant ? Dit Shinichi la regardant de haut.

– Trêve de plaisanteries, Haibara lui lança un regard foudroyant. “ On a du pain sur la planche. ”

Ils s’empressèrent de sonner à la porte. Peu après, Nakajima leur ouvrit la porte. Elle avait l’air surprise.

– Oui ?

– Bonjour madame, je crois que vous avez perdu ceci à la station de bus, dit Shinichi, en lui tendant un portefeuille.

– Oh, dieu merci ! Je ne m’étais même pas rendu compte que je l’avais perdu, s’exclama-t-elle. “ Entrez donc que je vous serve quelque chose à boire. ”

Ils entrèrent et prirent place autour de la table du salon que leur hôte pointait du doigt.

– Voilà, faites comme chez vous pendant que je prépare le thé, Elle partit vers la cuisine.

– Et bien Kudo, cette fois tu m’as bien surprise. Tu as plus d’un tour dans ton sac, à ce que je vois ! Admira Haibara.

– Oui, j’ai pensé que lui piqué son portefeuille à l’arrêt de bus pourrait nous être utile pour pouvoir entrer chez elle, sans qu’elle ne se doute de rien, dit Shinichi avec fierté.

– Je dois dire que tu as bien caché ton jeu, bravo. Alors, où crois-tu qu’elle cache ses documents ?

– Et bien… Kudo regarda autour de lui, essayant de récupérer un maximum d’indices sur à la femme qui les recevait. “ Vu l’organisation très propre de cette femme, elle doit probablement les cacher dans son bureau. Dans un tiroir ou même un coffre-fort. ”

– Je vais voir ce que je peux faire, dit Haibara.

Mahomi revint avec une théière et des tasses. Elle servit ses invités.

– Alors, dîtes-moi, les enfants. Vous ne devriez pas être à l’école ?

– Euh, c’est-à-dire qu’on est ici en vacances. Nos parents sont japonais, mais nous vivons aux États-Unis, car ils se sont trouver un emploi là-bas, répondit Shinichi, essayant de cacher son nervosisme.

– Je vois.

– Madame, puis-je aller aux toilettes ? Demanda Haibara avec sa meilleure voix de fillette innocente qui a juste besoin d’aller aux toilettes, sans l’intention de voler des documents secrets à la femme qui lui servait gentiment le thé.

– Bien sûr, les toilettes sont à l’étage, au fond du couloir, Indiqua la femme.

– Merci, dit Haibara.

Elle se leva et traversa la salle jusqu’aux escaliers. Une fois là-haut, elle commença ses recherches. Où se trouve donc le bureau ? Elle ouvrit discrètement plusieurs portes, jusqu’à tomber sur la porte du bureau. La salle était assez spacieuse. Une simple table de bureau, sur laquelle se trouvaient un ordinateur, une lampe et une imprimante, quelques étagères avec des bouquins, une armoire et une chaise. Pas de coffre-fort en vue. C’est bon signe.

Elle commença par fouiller l’armoire. Rien de bien intéressant. Ensuite, les tiroirs du bureau. Jusque-là rien d’anormale. Plus elle fouillait, plus elle se rendait compte que la femme n’était peut-être qu’un professeur ordinaire.

– Je crois que ta sœur c’est perdu en route. Elle prend beaucoup de temps à revenir, s’inquiéta Mahomi.

– Oh non, ne vous en faites pas, dit Shinichi, dans l’espoir de la convaincre qu’il ne se passait rien d’étrange. “ Elle est comme ça. Chaque fois qu’elle va aux toilettes elle prend une éternité. Elle commence vraiment à ressembler à maman. ”

Elle était à même d’abandonner les recherches, quand elle trouva un tiroir étrange. Il avait une apparence tout à fait normale. C’était le bruit qui la dérangeait. Il faisait un bruit… comment dire, pas normal. Haibara tapota le fond. On dirait que le tiroir a un double fond. Ai retira tous les livres du tiroir et essaya d’enlever le faux fond. Il s’ôta facilement et elle put entrevoir plein de paperasse cachée. Un bon endroit pour planquer des documents que personne ne devrait lire. De tous les dossiers présents, un lui attira l’attention. Elle remarqua un dossier portant le nom de Prometheus. Bingo ! Elle le cacha sous son pull et s’empressa de tout remettre en place. Ni vu ni connu. Elle fit un léger détour para la salle de bain pour tirer la chasse d’eau, puis retourna à la salle où se trouvaient Shinichi et Mahomi. Celle-ci n’avait l’air de se douter de rien.

– Et bien, je vous remercie pour ce délicieux thé, mais on devrait partir, sinon nos parents vont commencer à s’inquiéter, dit Shinichi.

– C’est moi qui vous remercie pour vous être donné tout ce chemin juste pour me rapporter mon porte-monnaie.

– Mais, c’est tout naturel, lui dit Shinichi en souriant.

Mahomi les accompagna jusqu’à la porte et ils sortirent.

Elle les regarda s’éloigner de la maison par la fenêtre, une lueur d’amusement dans les yeux. On dirait bien qu’ils ne savent pas où ils sont en train de mettre les pieds, ces fouineurs. Je vais devoir me certifier qu’ils ne feront rien de stupide.