Détective Conan épisode 826 : La Belle, les mensonges et les secrets
L’épisode 826 de Détective Conan est sorti le 23 juillet 2016 et s’appelle « La Belle, les mensonges et les secrets ».
Il est scénarisé par Toshimichi Ôkawa, et est storyboardé par Shigenori Kageyama. Le directeur de l’animation est Akio Kawamura.
Il est scénarisé par Toshimichi Ôkawa, et est storyboardé par Shigenori Kageyama. Le directeur de l’animation est Akio Kawamura.
Alors qu’ils sortent d’un restaurant un soir, Conan, Kogorô et Ran entendent une femme crier. Ils se précipitent dans la rue adjacente, bordée d’échafaudages. Ils y trouvent un homme, mort, tombé d’un étage élevé où se tient une femme sous le choc, Misaki Takizawa.
Celle-ci est emmenée au commissariat de police où Megure l’interroge. La victime, Takeshi Yaginuma, est tombée après avoir tenté de la tuer.
Celle-ci est emmenée au commissariat de police où Megure l’interroge. La victime, Takeshi Yaginuma, est tombée après avoir tenté de la tuer.
L’histoire est d’autant plus compliquée que les Takizawa ont été cambriolés récemment. Le mari de Misaki a été forcé par le cambrioleur à ouvrir leur coffre, puis a été tué, poignardé en plein cœur.
Conan discute avec Misaki et celle-ci lui propose de l’emmener faire un tour dans sa voiture de luxe. Ils discutent pendant le trajet, et elle lui explique que son mari, qui était cardiaque, ne montait jamais dans sa voiture. Conan fait remarquer qu’il y a des traces de cigarette dans sa voiture près du frein à main, ce qui est étrange car ni elle ni son mari ne fument.
Le petit détective arrive dans la grande maison de Misaki. Il profite que celle-ci va se changer pour se rendre dans le bureau du mari de Misaki. Il comprend que c’est bien sa femme qui l’a tuée, et qu’elle travaillait avec Yaginuma. Il enregistre les aveux de Misaki sur son téléphone, et Kogorô fait appeler la police qui l’arrête.
I – Graphiquement
Sur le plan graphique, l’épisode est bon. Il n’est pas irréprochable, bien sûr, mais Akio Kawamura est d’un grand professionnalisme, et réussit à boucler toutes les scènes sans trop de heurts. Les personnages ont leur design habituel, excepté Kogorô, sur lequel le directeur de l’animation bute toujours.
En termes de décors, nous sommes là aussi sur du tout bon. Les décors de la série animée ont tendance à être de grande qualité, et cet épisode le confirme à nouveau. Le bâtiment avec les échafaudages et la maison de Misaki ont un très bon design. On retrouve même le salon de la maison des Môri, que l’on n’avait pas vu depuis bien longtemps. Le seul décor peu satisfaisant est donc le commissariat de Beika, qui est complètement vide et oubliable. Mais n’est-ce pas là une représentation plus fidèle des commissariats, finalement ?
La seule chose que l’on aurait donc changé aurait été cette salle de commissariat ; les épisodes de Junichi Miyashita ont mis en place une salle d’interrogatoire plus design, moins oubliable, et qui permettrait d’insuffler de la continuité dans la série.
II – Scénaristiquement
L’épisode 826 marque le retour de Toshimichi Ôkawa à la barre. Nous l’avions retrouvé pour les excellents épisodes 818 et 819, après une disparition de plus de 400 épisodes. L’affaire des épisodes 818 et 819 avait été si bonne que nous avions émis le souhait qu’Ôkawa revienne pour un nouveau scénario. Notre souhait a été exaucé, bien que l’affaire ne s’étende que sur un seul épisode.
Et pourtant, avec un seul épisode, Ôkawa réussit à battre à plate couture tous les autres fillers en un épisode de la saison jusqu’à présent. L’intrigue qu’il met en place est intéressante, et n’est pas sans rappeler l’affaire de la mystérieuse amnésique (épisode 24). Le personnage principal, Misaki, est attachante et humaine.
Ce qu’Ôkawa met en scène le mieux, c’est le face à face entre Conan et la coupable. Depuis le début de l’épisode, Conan la soupçonne d’être la véritable criminelle dans l’affaire. Mais, petit à petit, il réussit à rester avec elle pour relever les indices et les preuves permettant de l’inculper. Ce jeu du chat et de la souris est intéressant et scotche le spectateur à l’écran, bien plus que le terrible épisode précédent qui ne pouvait être regardé en une seule traite.
Les épisodes d’Ôkawa présentent la même particularité que ceux de Kôchi et de Miyashita : parce que le scénariste connaît la série et maîtrise ses détails, il peut se permettre des petits clins d’œil aux fans. Conan dit à un moment qu’il veut être détective lorsqu’il grandit ; après les crédits, Takagi demande à Conan si c’est Shinichi Kudô qui l’a aidé en lui donnant des conseils pour coincer Misaki. Ce sont de petites choses qui permettent de distinguer un épisode écrit par un scénariste de fillers, et un épisode écrit par un bon scénariste de fillers.
III – Bilan
Un épisode qui rappelle les premiers de la série, où l’on ne pouvait quitter du regard l’action se présentant devant nos yeux. Bien ficelé, bien rythmé et bien écrit, l’épisode 826 est en bonne place pour être le meilleur filler en une partie de la saison. Toshimichi Ôkawa réussit une fois de plus à montrer son talent de scénariste. 9/10. A voir pour sa culture de Conan-patriote.
Conan discute avec Misaki et celle-ci lui propose de l’emmener faire un tour dans sa voiture de luxe. Ils discutent pendant le trajet, et elle lui explique que son mari, qui était cardiaque, ne montait jamais dans sa voiture. Conan fait remarquer qu’il y a des traces de cigarette dans sa voiture près du frein à main, ce qui est étrange car ni elle ni son mari ne fument.
Le petit détective arrive dans la grande maison de Misaki. Il profite que celle-ci va se changer pour se rendre dans le bureau du mari de Misaki. Il comprend que c’est bien sa femme qui l’a tuée, et qu’elle travaillait avec Yaginuma. Il enregistre les aveux de Misaki sur son téléphone, et Kogorô fait appeler la police qui l’arrête.
I – Graphiquement
Sur le plan graphique, l’épisode est bon. Il n’est pas irréprochable, bien sûr, mais Akio Kawamura est d’un grand professionnalisme, et réussit à boucler toutes les scènes sans trop de heurts. Les personnages ont leur design habituel, excepté Kogorô, sur lequel le directeur de l’animation bute toujours.
En termes de décors, nous sommes là aussi sur du tout bon. Les décors de la série animée ont tendance à être de grande qualité, et cet épisode le confirme à nouveau. Le bâtiment avec les échafaudages et la maison de Misaki ont un très bon design. On retrouve même le salon de la maison des Môri, que l’on n’avait pas vu depuis bien longtemps. Le seul décor peu satisfaisant est donc le commissariat de Beika, qui est complètement vide et oubliable. Mais n’est-ce pas là une représentation plus fidèle des commissariats, finalement ?
La seule chose que l’on aurait donc changé aurait été cette salle de commissariat ; les épisodes de Junichi Miyashita ont mis en place une salle d’interrogatoire plus design, moins oubliable, et qui permettrait d’insuffler de la continuité dans la série.
II – Scénaristiquement
L’épisode 826 marque le retour de Toshimichi Ôkawa à la barre. Nous l’avions retrouvé pour les excellents épisodes 818 et 819, après une disparition de plus de 400 épisodes. L’affaire des épisodes 818 et 819 avait été si bonne que nous avions émis le souhait qu’Ôkawa revienne pour un nouveau scénario. Notre souhait a été exaucé, bien que l’affaire ne s’étende que sur un seul épisode.
Et pourtant, avec un seul épisode, Ôkawa réussit à battre à plate couture tous les autres fillers en un épisode de la saison jusqu’à présent. L’intrigue qu’il met en place est intéressante, et n’est pas sans rappeler l’affaire de la mystérieuse amnésique (épisode 24). Le personnage principal, Misaki, est attachante et humaine.
Ce qu’Ôkawa met en scène le mieux, c’est le face à face entre Conan et la coupable. Depuis le début de l’épisode, Conan la soupçonne d’être la véritable criminelle dans l’affaire. Mais, petit à petit, il réussit à rester avec elle pour relever les indices et les preuves permettant de l’inculper. Ce jeu du chat et de la souris est intéressant et scotche le spectateur à l’écran, bien plus que le terrible épisode précédent qui ne pouvait être regardé en une seule traite.
Les épisodes d’Ôkawa présentent la même particularité que ceux de Kôchi et de Miyashita : parce que le scénariste connaît la série et maîtrise ses détails, il peut se permettre des petits clins d’œil aux fans. Conan dit à un moment qu’il veut être détective lorsqu’il grandit ; après les crédits, Takagi demande à Conan si c’est Shinichi Kudô qui l’a aidé en lui donnant des conseils pour coincer Misaki. Ce sont de petites choses qui permettent de distinguer un épisode écrit par un scénariste de fillers, et un épisode écrit par un bon scénariste de fillers.
III – Bilan
Un épisode qui rappelle les premiers de la série, où l’on ne pouvait quitter du regard l’action se présentant devant nos yeux. Bien ficelé, bien rythmé et bien écrit, l’épisode 826 est en bonne place pour être le meilleur filler en une partie de la saison. Toshimichi Ôkawa réussit une fois de plus à montrer son talent de scénariste. 9/10. A voir pour sa culture de Conan-patriote.
